Tout commence à l'annonce de la grossesse de ma mère. C'était en juin et les parents ne se connaissaient que depuis trois mois, certes un peu cours mais contrairement aux craintes de ma mère, mon père ne se défila pas. Ce moment là, il été graver au plus profond du coeur de ma mère. Pourquoi ? Parce qu'elle est au courant de quelque chose, quelque chose que j'ignore, mais qui plaçait mon père dans un rôle de salaud lâcheur et immature, mais pour ma mère, pour moi, il été resté, et même mieux encore, ce qui rendait ce jour encore plus exceptionnel, pour ma mère, c'est qu'après lui avoir avouer qu'elle été enceinte, non seulement il l'avait rassuré, mais en plus, il l'avait demandé en mariage, romantique n'est - ce pas ? «
Nathaniel, faut que je te parle.. » lui avait - elle dit, penaude. Quand elle appelé mon père Nathaniel, ce n'était jamais bon signe, en effet, très rares étaient les occasions où mon père ne se faisait pas appeler Nate. «
Qu'est ce qu'il y a, t'as pas l'air bien ? » c'était t - il inquiété, ma mère baissa la tête. «
Je... j'ai fait des tests... je voulais pas, non je voulais pas y croire, mais on va avoir un enfant.. je suis enceinte Nate.. » lui avait - elle avoué. Alors, il plaça deux doigt sous son menton et releva sa tête, pour la regarder dans les yeux. «
Athy', regarde moi, c'est génial d'accord ? On va avoir un bébé ! Je serais là d'accord, je serais toujours là. » il embrassa son front, puis repris «
Athénaïs Elyséa Waither, voulez - vous devenir ma femme ? » lui dit - il, un sourire en coin. Ma mère avait accepté, sans réfléchir, elle l'aimait et attendait un enfant de lui, c'est tout ce qu'elle avait en tête.
Ma mère était enceinte de sept mois, et mon père jouait les maris modèles et serviables. C'était le trente et un décembre, et il étaient convié à fêté le réveillon chez des amis. Ma mère c'était enfermé dans la chambre, et avait enfilé sa magnifique robe noir, pailleté. Mais, ce regardant dans la glace, elle s'assit sur le lit et se mis à pleuré. Mon père entra et vint s'asseoir à côté d'elle. «
Qu'est ce qui se passe mon coeur ? » demanda t - il, séchant ses joues. «
Je suis horrible... je suis énorme et j'en ai marre de ressembler à une baleine, j'en peu plus.. » lui confia t - elle. «
Arrête c'est faut, tu es splendide mon amour, encore plus dans cette robe, je te promet, tu sera la plus belle se soir, et tous les autres soirs mon amour, et puis dans trois moi ça sera finis, et on aura une magnifique petite fille, d'accord ? » . Rassuré par ses paroles, ma mère continua alors de ce préparer retrouvant peu à peu le sourire. Il passèrent une soirée magnifique, qui se prolongea jusqu'au milieu de la nuit, mais qui s'interrompit, d'une manière plutôt inattendue. En effet, alors qu'ils dansaient, ma mère ressentit de violantes contractions, alors ils partirent d'urgences à l'hôpital, le problème c'est qu'une voiture, conduit par des personnes ivres - mortes, heurta de plein fouet l'ambulance. Trois mort sur le coup : Un ambulancier, et les deux personnes qui étaient dans la voiture. Mais ma mère, dans le choque, tomba dans un profond coma. C'est pour ça que, quelque heures plus tard, je naissais par césarienne, prématuré mais vivante. Mon père m'avait pris dans ses bras, et il me regardait, encore et toujours les yeux un peu humide, il souriait bêtement. «
Monsieur, comment s'appelle - t - elle ? » lui demanda une infirmière. «
Deborah Trycia Evans. » avait - il dit, sans pour autant me quitté des yeux. Il passait tout son temps libre à l'hôpital, à regarder ma mère dans le coma, et à me regarder dans ma couveuse. Quand les trois mois pendant lesquelles je devais restés à l'hôpital, il vint enfin me sortir de ma couveuse, et me prendre dans ses bras. Il passa dans la chambre ou " dormait " encore ma mère. Il s'assit près d'elle, lui caressant le visage. «
Salut mon coeur.. Tu as vue, c'est notre petite fille, c'est Trycia. » fit - il en prenant la main de ma mère entre ses doigts. «
Réveille - toi mon coeur... j'ai besoin de toi tu sais.. » chuchota t - il, avant de se relevé et de sortir de la chambre. A peine avait - il fermé la porte, qu'il entendis les machines s'affoler derrière la porte, et une infirmière entra dans la chambre. Puis un médecin. Il s'assit alors sur un fauteuil me tenant toujours dans ses bras, dans le couloir, attendant que quelqu'un lui dise ce qu'il ce passe. Alors, l'infirmière sorti de la chambre, puis vint vers mon père, lui chuchotant un désolé. Alors, silencieusement il se mit à pleurer, mais il sécha ses larmes bien vite, pour dire un dernière au revoir à ma mère, puis il retourna chez lui, avec moi dans ses bras.
Quelques années avaient passé. Je vivais à New - York, depuis toujours avec mon père. Il travaillait, mais ne gagnait pas des sommes astronomique alors lui et moi on se partageait un loft assez grand mais pas gigantesque dans un immeuble. Mon père et moi, on s'entendait super - bien, et c'était géniale de parler à mon père, presque comme avec un ami. En plus, il était toujours là pour moi, quand j'allais pas bien, quand j'avais des compétition de danse, et il était fière de moi, enfin c'est ce que qu'il laissé penser. Il faut dire que j'étais le genre de fille que tout le monde adoré, je n'étais pas non - plus petite fille à son papa, j'avais mon répondant, et je ramassais des bonnes notes, et des mentions en danse, j'avais une facilitée inouïe à me faire des amis, et ça me plaisais énormément. Ca plaisait aussi à mon père. Mais ça ne dura pas très longtemps. A mes treize ans, tout commença à vaciller. «
Papa ! Papa ! » criais - je, alors que j'étais encore dans la cage d'escalier. Je poussai la porte du loft et trouvai mon père, en agitant des fueilles devant son nez «
Papa ! Papa ! J'ai eu la mention " excellent " à mon examen de danse ! Et j'ai la meilleure moyenne pour mes partielles en cours ! » déclarais - je, heureuse. Il me sourit bêtement, en fait non. Son regard était accroché plus haut que le niveau de mes yeux, il y avait quelqu'un derrière moi. Je fronçais légèrement les sourcil et me retournais, pour découvrir une blonde hyper - peroxydé. Il se moquait de moi, non ? «
Heu... Papa, c'est qui celle là ? Et puis pourquoi t'es torse - nu d'abord ! ? » demandais - je froidement en me tournant une nouvelle fois vers lui. «
Trycia je te présente Sunday, Sunday je te présente Trycia. » dit - il, son air toujours aussi béat. Je fis volte - face sur l'autre et la dévisageais «
T'as un prénom de glace du Mc. Do', pas étonnant vue t'as tronche, et vue ton cul, tu dois y bouffé tous les jours ! » sans lancer un regard à mon père, j'allais dans ma chambre en claquant la porte, puis en m'enfermant à double tour, et je m'affalais sur mon lit, des larmes de rage roulant sur mon visage. Une heure plus tard, quelqu'un toqua contre la porte de ma chambre. «
Trycia, ouvre - moi s'il te plaît.. » j'essuyais mes joues et balançais mon oreiller sur la porte «
Jamais ! J'veux plus te parle ! Lâche moi & va rejoindre ta pourpée barbie-botox ! » je l'entendis soupirer derrière la porte et s'asseoir contre cette dernière. «
Tant pis, je resterais ici.. » lança t - il. Je me levais timidement en reniflant, puis j'ouvrais ma porte. «
J'peux venir m'asseoir ? » il me fit signe de la tête, puis je m'asseyais à côté de lui. «
Pourquoi t'as réagis comme ça tout à l'heure ? » me demanda t - il. je baissais la tête. «
J'sais pas, je t'ai parlé puis toi, tu m'as même pas écouté, t'avais se sourire bête là, tu la regardais comme si il n'y avait qu'elle, en plus elle est même pas jolie. » il me sourit et passa son bras sur mes épaules. «
Ecoute Tricy', tu comptes beaucoup plus que n'importe qu'elle femme pour moi, puis tu sais très bien que je suis fière de toi, surtout quand tu me dis que tu as eu la mention " excellent " à ton examen de danse, et que tu es la meilleure de ta classe, mais je te pensais mature chérie, tu dois accepté le fait que je vois quelqu'un.. » je le regardais en souriant «
Mouais, promis je le referais plus, mais bon, sérieusement t'es sûre que Sunday c'est la mi.. » je n'eus pas le temps de finir que déjà, l'autre blonde peroxyder se postait devant nous, clope à la main «
Mon chou, t'aurais pas du feu ? » je levais un sourcil sur elle « Parce que celui que t'as au cul il te suffit pas ? » elle me regarda l'air faussement outré et partit du loft en claquant la porte. Mon père fixa la porte d'entrée l'air blasé et soupira «
C'était même pas un bon coup au lit... » je le regardais en riant et lui donnais un coup de poing amicale dans le bras «
Non, j'veux pas savoir, c'est dégoûtant ! » puis il se mit à rire avec moi. On finit la journée en mangeant de la pizza devant des films.
L'année suivante, un peu avant mes quinze ans, je rencontrais ce qui aller être mon premier " grand amour " et le seul, à compté de ce jour. J'étais en cour, et histoire basique, un nouveau arrive. Le prof lui demande de s'asseoir à côté de moi, et me dit de l'aider à s'intégrer ici, j'accepte, bien qu'en en ayant que très peu envie. Le temps passe, je le trouve de plus en plus drôle, et sympa. Et au bout d'a peine quelques jours, il devient finalement mon meilleur ami. Il me présenta alors son grand frère, plus âgé que nous de trois ans. Je me rappelle encore du jour ou il me l'a présenté. «
Tricy' voici Mathys, Mathys voici ma meilleure amie, bon on va ce la faire simple hein, on a pas quarante ans non plus ! » je ne l'écoutais même plus, non, j'étais trop concentré à regardé Mathys. Lui aussi, me regardais fixement, et je trouvais même ça étrange, mais j'aimais bien ça, d'ailleurs je mis longtemps avant de décroché mon regard du sien. «
Heu... Salut Mathys .. » balbutiais - je timidement. Il me rendit la pareille, puis nous passions la soirée ensemble, chez eux. En fin de soirée, alors qu'il voulait prouvé sa " virilité " Thybalt, mon meilleur ami, c'était enfilé je ne sais combien de bière, mais c'était ensuite lamentablement endormie sur le canapé. «
Tu crois qu'il dors vraiment ? » me hasardais - je «
Pour sûr, il sait pas faire semblant ! » j'éclatais de rire, le pauvre quand même ! Mathys m'accompagna dans mon fou rire. J'étais assise sur le canapé, et Thybalt était sur moi, alors doucement je me dégageais puis me levais. «
Ah ! Il commençait sérieusement à peser son poids ! » plaisantais - je, en bougeant les jambes, faisant mine de me les dégourdirent. «
Tu veux venir sur mes genoux ? » me demanda Mathys, avec son demi sourire, plus que craquant. Je haussais les épaules «
Moui, pourquoi pas ! » puis m'installais sur ses genoux. Il attrapa ma taille, et je le regardais dans les yeux. Nos visages se rapprochèrent dangereusement et on s'embrassa. Evidemment, c'est ç ce moment là que monsieur Thybalt se réveilla. Et il ne le pris pas bien. Pas bien du tout. «
Je rêve là ? Oui ça doit être ça ! La bière, ça me réussi pas ! » cria t - il, énervé. Mathys me regarda, puis je me levai et il fit de même. «
C'est bon tu va t'en r'mettre Thybalt ! » dit - il à son frère. «
Putain mais Mathys, elle a trois ans de moins que toi, pire, c'est ma meilleure amie ! » Mathys leva les yeux au ciel «
Calme ta joie Thybalt, c'est bon ! » je les regardait s'engueuler. «
Bon, j'y vais... » lançais doucement. Mathys se retourna vers moi «
Je te raccompagne. » Thybalt nous regarda de travers, puis se rassis violemment sur le canapé «
Ouais c'est ça barrez - vous ! » je lui dis tout de même au revoir, puis Mathys et moi sortions de leur immeuble, pour aller chez moi. «
Désolé pour ce qui s'est passé... » il me regarda un sourire timide sur les lèvres. «
C'est pas de ta faute, t'inquiète pas, Thybalt est impulsif, demain il aura oublier. » dit - il pour me rassuré. Je baissais la tête «
Et toi, demain, t'auras oublié ? » demandais - je. Il ne me répondit pas, et nous continuâmes la route jusqu'à chez moi en silence. Arrivé au pas de la porte, alors que je m'apprêtais à ouvrir ma porte et à lui dire au revoir, il pris mon bras, et me regarda dans les yeux. Il passa sa main dans mon dos, et approcha son visage du mien, puis chuchota à mon oreille. «
Je t'aime. et demain, je t'aimerais encore. puis les jours d'après aussi.. » un frisson parcouru mon corps, il m'embrassa dans le coup, puis nous finîmes pas nous embrassez langoureusement. Je posais pas front contre le sien, même si j'étais sur la point des pieds. «
Je t'aime aussi... » lui lançais - je en souriant. Je lui dis au revoir, puis il partit. Je me mordillais la lèvre inférieur, puis entrais chez moi en sautillant, un immense sourire au lèvres, c'est la que je tombais sur mon père. «
Hum... J'en connais une qui est amoureuse.. Ton rendez - vous avec Thybalt c'est bien passé ? » aïe. Je lui répondais quoi moi ? Je lui fit un énorme sourire «
C'était parfait, il m'a présenté son grand frère, Mathys ! » mon père fronça les sourcils «
Son grand frère ? » dit - il en accentuant le mot ' grand ' . «
J'en déduis, que c'est de son grand frère, que tu es " amoureuse " ? » demanda t - il «
Oui, son grand frère, il va avoir dix neuf ans. Et oui, c'est de son grand frère que je suis amoureuse !» il soupira en me regardant, l'air dubitatif. «
Trycia Deborah Evans, fait attention de ne pas te brûler les ailes, et de ne pas faire de bêtises, que tu regretterai toute ta vie. » je haussais les épaules, en souriant «
Monsieur Nathaniel Evans, je sais ce que je fais, et t'inquiète pas tu m'as déjà briefé sur les préservatifs et tout ça, de toute façon, je vais pas en avoir besoin tout de suite ! Soulagé ? » lui dis - je, en plaisantant légèrement. Il me rendit mon sourire, puis je lui tournais le dos pour retrouvé ma chambre. «
Hey Tricy' ? » je me retournais «
Oui ? » il me sourit «
je t'aime mon coeur » je lui rendis son sourire «
Moi aussi je t'aime papa ! »
Quelques années se sont écoulés. J'ai dix huit ans maintenant, et je suis toujours avec Mathys. Entre Thybalt et moi, ça s'est bien arrangé, c'est toujours mon meilleur ami. Mais aujourd'hui, beaucoup de chose vont changé. J'ai envoyé il y a quelque temps de ça, une lettre à une école, School of Juilliard, et j'y ai joint ma bourses, mes diplômes de danse, mes résultats et tout le tralala. Et aujourd'hui, je vais avoir ma réponse. Assise sur la table de la cuisine, j'attendais. «
Papa, t'es sûre qu'il y a pas de courrier ? » demandais - je, pour la centième fois. «
Va regarder par toi même Tricy', je suis occupé là. » Je grommelai, puis descendit les escalier quatre par quatre pour arrivé au boîte aux lettres de l'immeuble. Délivrance : le courrier était là ! Je ramené la pile de courrier au loft, puis posais tout sur la table. Je cherchais une enveloppe à mon nom. Evans, Deborah Trycia. Ca y est ! C'est cette enveloppe. Je l'ouvre, et commence à lire tout le baratin qu'il y avait d'écrit. J'étais reçu. Ils m'avaient accepté. Je sautais partout dans le loft. «
PAPA ! JE SUIS PRIIIISE ! JE SUIS PRISE ! » il me regarda, puis me pris dans ses bras en me disant que c'était bien. J'étais, à ce moment là, on ne peu plus heureuse. J'allais enfin vivre ma vie. School Of Juilliard. Ca sonnait comme une école de bourge, et pourtant, pourtant ils m'avaient pris. Comme le dit le proverbe “ Peut - importe d'où on viens, l'important est de voir où on va. ”